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In Situ
Créer des synergies pour innover vers un tourisme durable et solidaire

Participants :
 Francis Le Hérissé, Vice président Etudes et Chantiers en charge du Palacret
 Françoise Flageul, Association TIMILIN, Moudre nos idées ensemble, site du Corboulo
 Hélène Floc’h, chargée du projet Palacret, Etudes et Chantiers Bretagne Pays de la Loire
 Clémence Hardy, Association Ty Pollen
 Emilie Guludec, Association Ty Pollen
 Estelle Jacquet, chargée de mission In Situ, Etudes et Chantiers Bretagne Pays de la Loire

Ordre du jour Objectif de la réunion
 : préfigurer le réseau In Situ
  • Interconnaissance : présentation de nos sites et de nos démarches locales
  • Travailler ensemble à ce que l’on attend du réseau In Situ, se fixer des pistes de travail communes
  • Envisager la possibilité d’un deuxième dépôt de dossier auprès de la région Bretagne
Relevé des décisions Intérêt de tous pour travailler ensemble à la construction du Réseau In situ (ou autre intitulé…) Prochaine rencontre fixée le jeudi 3 décembre à 10 heures au Palacret
Réponse commune à l’appel à projets du CRB « pour l’innovation touristique en Bretagne »
Ressources Blog TIMILIN : http://timilin.over-blog.com/
Préambule Convention CRB/CPCA à transmettre par Francis

1.Présentation de nos projets
Projet Ty Pollen Ty : chez Pollen : essaimage, transmission Ty pollen est une association qui s’est donné pour but de gérer un lieu touristique dont la spécificité sera de développer localement des activités solidaires et de permettre à des touristes de s’impliquer dans le projet. La finalité de ce projet est ainsi de mixer patrimoine, tourisme et développement d’activités solidaires autour d’un lieu sain, à réhabiliter, écologiquement démonstratif et expérimental. L’association ne dispose pas encore de lieu. L’implantation souhaitée serait idéalement le Pays de Rennes, première couronne rennaise, afin que le lieu soit facilement accessible par des transports doux (bord du canal, lieu historique patrimoine breton). Un autre territoire cible serait également le Pays des Vallons de Vilaine, proche de la métropole rennaise et fort foyer d’activités autour du développement durable, et qui permettrait également de travailler l’axe fort du lien entre les territoires urbains et ruraux. Le projet est en phase d’étude de faisabilité (définition des objectifs et contenus du projet, étude de marché, partenariats, rencontre des techniciens et des élus des collectivités territoriales…). Un dossier a été déposé auprès du CRB sur l’appel à projets Territoires solidaires pour un développement durable. Ty Pollen souhaite s’appuyer sur des réseaux et acteurs locaux implantés sur le territoire (par exemple, Peuples et culture, Accueil Paysan, Rando Plum, réseaux de tourisme social, Etudes et chantiers…) car l’objectif n’est pas de faire les choses seuls ni de faire ce qui est déjà fait mais de s’appuyer sur les acteurs pertinents et compétents. La diversité d’activités proposées, notamment les activités locales permettront de pallier la saisonnalité liée à la simple activité touristique. L’idée est née des voyages effectués par certains membres de l’association, inspirés des modèles Anglo-Saxons (hostelling, woofing…) fonctionnant très bien là-bas mais très peu présents ici.
Francis rappelle alors l’historique des Auberges de Jeunesse, nées en 1936 tout à fait dans ce type de philosophie. La FUAJ apparait dans ce sens comme un partenaire essentiel à notre projet. Les 30 ans de l’Auberge de jeunesse de Pontivy (partenaire local de TIMILIN) en juin prochain pourrait permettre de lancer la réflexion sur cette philosophie et son évolution jusqu’à nos jours. Les AJ ont en effet inventé cette première formule de vacances ouvertes à tous, avec la notion de partage et d’échanges vers laquelle nos sites et nos projets tendent. Cet aspect permet de contrecarrer l’argument utopiste qui peut nous être avancé.
Ty Pollen est composée de personnes ayant des compétences complémentaires. Clémence, de par son expérience coordonne ce projet. Elle bénéficie pour cela d’un portage pour une année (jusque juin 2010) de l’association Ressources Développement, association de développement local (principalement à destination des PED) qui appuie les micro initiatives. Emilie travaille quant à elle sur l’étude de marché, ainsi que sur le développement d’activités économiques complémentaires permettant d’assurer une certaine pérennité à l’association ainsi que sa propre rémunération. La recherche de financements de projets est prévue dans le plan calendé du projet à compter de janvier maximum. Un stagiaire en formation BTS animation touristique à Rennes travaille actuellement au sein de l’association à l’étude de marché dans ses aspects touristiques.

TIMILIN territoires de l’imaginaire, de l’initiative locale et de l’innovation TIMILIN est une association loi 1901, qui a été crée le 9 mars 2001 et dont la vocation est de contribuer à faire partager au plus grand nombre les richesses du patrimoine et de l’histoire régionale, en s’intéressant notamment à des sites remarquables de la région du lac de Guerlédan. De 2001 à 2008, TIMILIN a œuvré en Côtes d’Armor, sur la commune de Laniscat, en s’impliquant dans la réhabilitation du manoir et du moulin de Kerbihan. En 2009, TIMILIN s'installe en Morbihan, pour poursuivre l'expérience sur un site inscrit Monument historique, la motte féodale de Saint-Aignan (Motten Morvan). TIMILIN se situe au carrefour autour de l’action culturelle, du développement local (associations et collectivités), de l’appui méthodologique et économique, en partant du principe que le monde rural peut développer ses propres schémas de développement et n’a pas besoin d’aller chercher en ville les réponses inadaptées à la campagne.
Les lieux TIMILIN, propriété de Françoise Flageul servent de support au projet. L’objectif est que ces lieux ne soient pas déstructurés, dénaturés ou ne tombent entre les mains de spéculateurs. Il y a là un enjeu fort de préservation du patrimoine breton. L’association Timilin a été créée par Françoise et des jeunes en formation avec elle, à partir de la mise en place de chantiers de jeunes volontaires internationaux pour réhabiliter le premier site de Kerbihan. Un important travail y a été effectué pendant 7 ans sur le manoir et le moulin situés à Laniscat (22). Ce site est en train d’être vendu, le projet n’ayant pu aboutir, le territoire n’étant pas preneur de la démarche.
L’accompagnement de porteurs de projet sur le site a abouti à de beaux résultats humains certes, mais n’a pas fonctionné de manière pérenne. La deuxième partie de l’histoire se déroule donc sur le 56, à Saint Aignan, Village du Corboulo. Site protégé MH Motte féodale avec vieille ruine. A proximité, le site dispose également d’un gîte depuis 1995, An Erminig, qui a connu une activité très rentable pendant plus d’une dizaine d’années.
Le lieu n’est pas une fin en soi, mais il est un support, un prétexte à l’expression citoyenne. La valeur de ces lieux est qu’ils sont porteurs de sens en eux mêmes afin de pouvoir supporter ce type d’actions. Un partenariat local avec l’auberge de jeunesse de Pontivy est engagé afin de lancer la dynamique de création d’activités sur le site. Celui-ci verra en effet une première action de chantiers de jeunes volontaires à l’été 2010.
D’autre part, des liens sont établis avec le monde universitaire. Une 1ere intervention aura lieu sur le site mercredi 4/11 par Lucie Jeanneret, qui a accepté d’intégrer le site sur son programme de recherche sur les mottes castrales (cf. article sur le blog de Timilin).
L’expérience de TIMILIN est riche, et son apport de compétences peut reposer notamment de par le regard d’un semi échec à kerbihan, alors qu’une nouvelle dynamique s’engage à Saint Aignan.

 Le Palacret Le site du Palacret, situé à l’ouest des Côtes d’Armor sur la commune de St-Laurent, jouit de richesses naturelles et patrimoniales exceptionnelles : il est composé d’un moulin – dernier teillage du lin ayant fonctionné en Bretagne -, d’une longère, de traces d’une ancienne commanderie hospitalière du Moyen-âge, dans un environnement protégé. Depuis 2005, la communauté de communes du pays de Bégard, propriétaire du site, en a confié la gestion à études ET chantiers, qui en a assuré la restauration, notamment par le biais d’un chantier d’insertion et de chantiers de volontaires internationaux, jeunes et séniors.
L’objectif global du projet est de faire du site rénové un vecteur de développement local, à forte vocation internationale, axé sur les valeurs de solidarité et d’échanges. Francis Le Hérissé est depuis juillet 2009 Vice-président d’Etudes et Chantiers en charge du Palacret, afin de se consacrer fortement au développement de ce projet, un engagement personnel étant nécessaire pour la conduite de tels projets. Nous trouvons donc face au contexte d’un lieu remarquable, déjà engagé dans une démarche de développement d’activités, en train de construire son projet. EEC en est le gestionnaire pour l’heure, mais ne souhaite pas le rester.
La volonté de l’association est de mettre en place un socle de gestion du Palacret avec les partenaires pertinents du territoire. 5 partenaires principaux : MJC : activités culturelles, association des Amis du Palacret : valorisation historique, écomusée sur le teillage du lin Accueil Paysan ou autre : activités agricoles Association War Dro an Natur (Jakez Lintanf) : activités environnement et centre de ressources Etudes et chantiers : insertion, échanges internationaux et européens Le 6eme pilier serait constitué par l’activité touristique Chacun de ces partenaires devra s’appuyer sur un réseau afin d’asseoir son activité et de disposer de perspectives d’action plus importantes.
La problématique du Palacret est que la Communauté de Communes, propriétaire du site, n’a pas de projet global cohérent à long terme. Celui-ci est en constitution avec une dimension principale à l’international, même s’il tient également compte d’activités complémentaires vers le local (environnement, activités culturelles, etc.) La structure et le lieu sont prêts à être opérationnels, mais l’aspect organisationnel doit être mis en place pour permettre au projet d’avancer. Le potentiel touristique est de par la nature même du Palacret très important, et préfigure donc une évolution vers de l’accueil du public. Or EEC n’est pas une structure d’accueil touristique : soit on adapte le public, soit on mute, soit on délègue… Cela fait partie de nos interrogations actuelles dans l’évolution et la structuration de ce projet. De plus, il existe pour nous un intérêt à intégrer nos publics en insertion vers des activités d’accueil touristique. Pour l’instant, notre réflexion est arrêtée afin d’étudier s’il on est bien en mesure de le faire.

2.Nos attentes vis-à-vis du Réseau In Situ
N.B. Pour cette première rencontre, nous avons surtout évoqué différents thèmes autour desquels nous serions intéressés d’échanger nos points de vues, nos expériences, nos pratiques. Une réflexion plus avancée sur les différentes actions que pourra proposer le réseau In Situ devra faire partie de nos prochaines rencontres.
Les thématiques abordées sont les suivantes :
Les modalités du développement de partenariats public/privé
 2 aspects : Un projet de préservation du patrimoine doit-il forcément être porté par la collectivité (quelle place pour les propriétaires privés souhaitant s’inscrire dans des dynamiques d’intérêt collectif ?) Quel rôle possible pour l’acteur privé (associatif) lorsque la collectivité souhaite déléguer les actions dont elle est normalement porteuse (délégation du service mais peut aller jusqu’au concept, l’idée, la réflexion)
Les problématiques de mise en œuvre d’actions collectives
Nous sommes tous dans la mise en œuvre de démarches collectives, il parait intéressant de se questionner sur les difficultés à mettre en place le collectif, car celui-ci ne se décrète pas : comment susciter l’envie et la nécessité d’engagement, quels outils, quelles méthodes…
Quelle déclinaison de l’action d’innovation Quelle gestion philosophique, pédagogique et politique de nos projets ? On part du constat que l’innovation nait toujours d’une difficulté : la méthode serait donc d’analyser quelles sont donc nos difficultés et quelles sont les solutions que l’on propose collectivement. L’innovation vient aussi du climat politique, elle nait dans la lutte. Notre projet a un sens politique et c’est pour cela qu’il faut innover : innovation en tant qu’outil de lutte, en tant qu’alternative politique. Cette innovation peut alors également avoir un aspect démonstratif, pour témoigner qu’il est possible de faire autrement, tout en donnant du crédit à la notion d’alternative, qui apparait alors comme un vecteur de développement parmi d’autres.
Quel positionnement de nos actions touristiques   Quelle proposition touristique innovante ?
Nous sommes bien tous dans une proposition touristique très liée à la notion du faire. L’apport que l’on propose est que l’action touristique s’inscrit dans la mise en œuvre d’une action citoyenne. Quelle lisibilité de nos projets dans leur déclinaison « polyvalente » Nos projets ont des dimensions multiples : culturelle, patrimoniale, touristique, insertion, environnement, volontariat… et ne doivent pas passer pour des projets « fourre-tout ».
Ne doit-on pas trouver un concept commun défendant le positionnement de In Situ permettant de rendre visible notre polyvalence, dans la cohérence. C’est le lieu, le site qui est certainement garant de cette cohérence.
Quel positionnement dans le développement durable et quelles actions de sensibilisation ?
Plusieurs interrogations/réflexions :
  • Quel contenu donne-t-on ensemble au concept : question du comment le met-on en œuvre dans notre rapport micro local mais toujours avec une dimension universelle ?
  • Quelle communication et quelles actions met-on en œuvre pour le promouvoir, sans imposer une vision collectiviste, moralisatrice, et en restant des sites attrayants pour nos différents publics ?
  • Comment valoriser et s’appuyer sur la dimension culturelle et intergénérationnelle d’un site, tout en relevant l’enjeu de s’adresser au grand public et donc avoir une action de sensibilisation large ?
L’intérêt de nos sites est leur valeur intrinsèque qui permet de rendre accessible le développement durable Remarque : ces thématiques servent de support à notre réflexion commune et à nos réflexions locales. Nous ne sommes pas au sein de In Situ dans la définition d’un modèle, mais bien dans un enrichissement commun. Chaque projet demeure autonome et bien lié à ses spécificités territoriales.

3.Réponse commune à l’appel à projets du CRB « pour l’innovation touristique en Bretagne »
Le dépôt commun est validé. Méthode : travail à partir du dossier déposé auprès de la Région sur l’appel à projet « développement de pôles touristiques en Bretagne intérieure » : chacun prend connaissance de ce document et fait ses remontées à Estelle quant à l’enrichissement de cette proposition + Intégration de Ty Pollen en tant que partenaire « pilote ». Estelle y travaille également à partir du travail commun effectué lors de notre cette réunion. Une partie de notre rencontre au Palacret le 3 décembre sera consacrée à ce dossier.
Compte-rendu rédigé par Estelle JACQUET
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